
La maire de la capitale cherche de nouvelles formules pour alléger la dette de la ville. Cette fois, ce sont les propriétaires de résidences secondaires et de logements vacants qui sont dans le viseur de la mairie, qui pourrait faire foisonner certaines taxes.
Une nouvelle initiative pour réduire la dette colossale de la Capitale
Dans le but de rééquilibrer sa caisse, la municipalité de Paris vise à présent le portefeuille de certains propriétaires immobiliers. Selon Le Figaro, le 9 Septembre 2022, Paul Simondon, l’adjoint aux finances et Nicolas Bonnet-Oulaldj, le chef des élus communistes parisiens, ont évoqué dans un rapport, la multiplication par 4 (au moins) de la taxe sur les logements vacants ainsi que le déplafonnement de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Il s’agit en effet d’un document commandé par Anne Hidalgo qui vise à réduire la dette colossale de près de 8 milliards d’euros accumulée par la capitale. Les auteurs du rapport ont également ajouté que l’objectif de cette initiative est d’offrir aux collectivités la possibilité de mettre en œuvre une meilleure politique de lutte contre la sous-occupation des logements.
Les propriétaires sont contraints à remettre les résidences peu occupées sur le marché de l’immobilier
Depuis décembre 2016, les municipalités situées en zone tendue ont le droit de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 5 % à 60 %.
Ainsi en 2019, la mairie parisienne aurait perçu près de 196 millions d’euros grâce à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires majorée de 60 %.
Dans le cas d’un déplafonnement sans limitation, les collectivités pourront librement fixer la majoration, mais Le Parisien affirme qu’Anne Hidalgo souhaiterait que le seuil de 60 % passe à 100 %. En outre, la mairie parisienne compte également sur la taxe imposée aux propriétaires de logements vacants. Elle proposait en effet d’unifier la fiscalité sur les logements sous-occupés (comportant 4 régimes, NDLR), dont le produit serait reversé aux collectivités.